Dans la société occidentale, nous vivons, la plupart du temps, dans une dissociation nette entre le corps – objet de jugement et d’exigence- et l’esprit – qui ne doit pas être vraiment écouté. Or nous somme une entité unique, nous ne faisons qu’un.
Le corps est le porte-parole de l’esprit – ils sont en lien permanent, le corps expulsant les affres de l’esprit, l’esprit nourrissant le corps.
Nous avons tendance à vivre à côté de nous-mêmes, sans prendre le temps de s’interroger sur le lien qui existe entre l’image qu’on a de soi et ce que l’on est réellement.
De plus, nous entretenons un rapport au corps, difficile : objet de tous les regards, nous lui posons des injonctions de performance, d’appartenance et d’excellence, relayées par l’environnement collectif et nos projections intimes.